L'avenir de la ligne TGV Tours - Paris est elle en danger avec l'arrivée de la LGV Tours-Bordeaux en 2017?
Le risque est réel d'après plusieurs personnalités proches du dossier :
- fréquence moindre en heure de pointe car pour faire Bordeaux-Paris en 2 h 05 (20 allers et 20 retours par jour), il faut dégager les voies, notamment pour les arrivées à Montparnasse entre 7h30 et 9h (gare déjà saturée actuellement).
- plus aucun départ de Tours mais de Poitiers (avec arrêt à SPDC...) d'après des réunions de travail internes à la SNCF
- hausse des tarifs afin de compenser le gouffre financier que représentera la LGV (200 à 300 millions d'euros par an à trouver...).
Nous demandons donc aux élus locaux d’évaluer les impacts sur les dessertes tourangelles (Tours et Saint Pierre des Corps) de la LGV Tours-Bordeaux qui risque de transformer, des 2017, Tours et Saint-Pierre des Corps en gares de seconde zone, survolées par des TGV directs Paris-Bordeaux.
Notre association souhaite initier la mise en place d'un comité "LGV TOURAINE 2017" afin de rassembler toutes les forces vives départementales (usagers, élus TOURS+, CCI, CG 37, SNCF...) et d'anticiper la situation (et non la subir).
Par ailleurs, nous demandons au Ministre des Transports et à la SNCF de mettre en place une convention entre la Touraine et la SNCF comme cela se fait en Charente (exemple : des conventions sont signées entre la SNCF et le Département afin d'assurer 22 allers-retours directs Angouleme – Paris des 2017 http://www.sudouest.fr/2014/10/30/lgv-la-charente-defend-ses-arrets-1720202-813.php ).
Enfin, nous souhaitons obtenir la garantie suivante : qu’après 2017, les 4000 abonnés pourront toujours effectuer des trajets Domicile - Travail dans les memes conditions qu'aujourd'hui...
Le risque est que ces pendulaires se transforment en milliers de chômeurs potentiels, à moins de créer des milliers d'emplois en Touraine afin d'accueillir cette force de travail.
http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2014/11/12/La-future-LGV-inquiete-aussi-les-usagers-du-TGV-2113540
Extrait NR du 8/11/2014 : Plus cher et moins de trains dès 2017 ?
David Charretier, le président de l'Association des usagers du TGV Tours-Paris, qui revendique 1.000 adhérents et un dialogue « constructif » avec l'opérateur public, infirme certaines données officielles. « Pour faire Bordeaux-Paris en 2 h 05, il faut dégager les voies. Il y aura donc forcément un impact sur le Tours-Paris. Mais ça, la SNCF ne peut pas le dire. » Selon les sources de l'association, des réunions de travail internes à la SNCF évoqueraient pour 2017 une fréquence moindre en heures de pointe, une hausse des prix conséquente et la fin des départs depuis la gare de Tours pour Saint-Pierre-des-Corps. « Aujourd'hui, Montparnasse est déjà complètement saturée en heures de pointe, constate-t-il. Donc, pour envisager un trafic en hausse venant de Bordeaux, il va falloir tailler dans les dessertes. Quitte à équilibrer avec plus de trains pendant les heures creuses, ce qui permet d'afficher un nombre de trains constant. » L'association, qui craint une hausse des prix de l'abonnement, souhaite la mise en place d'une commission réunissant élus locaux, SNCF et usagers. « Mon coupon mensuel de 2003 coûtait 355 €, relève David Charretier. Aujourd'hui, un nouvel abonné paye 515 € par mois avec un forfait annuel. Quid demain ? La ligne Bordeaux-Paris sera déficitaire d'emblée et ne sera jamais rentable. Donc, on s'attend à une répercussion sur les prix. »
- fréquence moindre en heure de pointe car pour faire Bordeaux-Paris en 2 h 05 (20 allers et 20 retours par jour), il faut dégager les voies, notamment pour les arrivées à Montparnasse entre 7h30 et 9h (gare déjà saturée actuellement).
- plus aucun départ de Tours mais de Poitiers (avec arrêt à SPDC...) d'après des réunions de travail internes à la SNCF
- hausse des tarifs afin de compenser le gouffre financier que représentera la LGV (200 à 300 millions d'euros par an à trouver...).
Nous demandons donc aux élus locaux d’évaluer les impacts sur les dessertes tourangelles (Tours et Saint Pierre des Corps) de la LGV Tours-Bordeaux qui risque de transformer, des 2017, Tours et Saint-Pierre des Corps en gares de seconde zone, survolées par des TGV directs Paris-Bordeaux.
Notre association souhaite initier la mise en place d'un comité "LGV TOURAINE 2017" afin de rassembler toutes les forces vives départementales (usagers, élus TOURS+, CCI, CG 37, SNCF...) et d'anticiper la situation (et non la subir).
Par ailleurs, nous demandons au Ministre des Transports et à la SNCF de mettre en place une convention entre la Touraine et la SNCF comme cela se fait en Charente (exemple : des conventions sont signées entre la SNCF et le Département afin d'assurer 22 allers-retours directs Angouleme – Paris des 2017 http://www.sudouest.fr/2014/
Enfin, nous souhaitons obtenir la garantie suivante : qu’après 2017, les 4000 abonnés pourront toujours effectuer des trajets Domicile - Travail dans les memes conditions qu'aujourd'hui...
Le risque est que ces pendulaires se transforment en milliers de chômeurs potentiels, à moins de créer des milliers d'emplois en Touraine afin d'accueillir cette force de travail.
Extrait NR du 8/11/2014 : Plus cher et moins de trains dès 2017 ?
David Charretier, le président de l'Association des usagers du TGV Tours-Paris, qui revendique 1.000 adhérents et un dialogue « constructif » avec l'opérateur public, infirme certaines données officielles. « Pour faire Bordeaux-Paris en 2 h 05, il faut dégager les voies. Il y aura donc forcément un impact sur le Tours-Paris. Mais ça, la SNCF ne peut pas le dire. » Selon les sources de l'association, des réunions de travail internes à la SNCF évoqueraient pour 2017 une fréquence moindre en heures de pointe, une hausse des prix conséquente et la fin des départs depuis la gare de Tours pour Saint-Pierre-des-Corps. « Aujourd'hui, Montparnasse est déjà complètement saturée en heures de pointe, constate-t-il. Donc, pour envisager un trafic en hausse venant de Bordeaux, il va falloir tailler dans les dessertes. Quitte à équilibrer avec plus de trains pendant les heures creuses, ce qui permet d'afficher un nombre de trains constant. » L'association, qui craint une hausse des prix de l'abonnement, souhaite la mise en place d'une commission réunissant élus locaux, SNCF et usagers. « Mon coupon mensuel de 2003 coûtait 355 €, relève David Charretier. Aujourd'hui, un nouvel abonné paye 515 € par mois avec un forfait annuel. Quid demain ? La ligne Bordeaux-Paris sera déficitaire d'emblée et ne sera jamais rentable. Donc, on s'attend à une répercussion sur les prix. »
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